Prière de Taizé

Depuis quelques années, nous nous réunissions un dimanche par mois pour prier au son des chants de Taizé… Nous retrouvons  chaque deuxième dimanche du mois, à la chapelle de l’Eglise du Saint – Esprit, place Martin – Luther King à Anderlecht

L’accueil se fait dès de 20 h 15, nous chantons et prions de 20 h 30 à 21 h 30, puis ceux qui le désirent partagent ce qu’ils ont apporté dans un moment de convivialité…

Journée travaux

Une journée de nettoyage et travaux est prévue le 11 novembre à 10h…. Tous les coups de mains seront utiles et vraiment appréciés!

Ce dimanche là, plutôt qu’un temps pour célébrer nous prévoyons un temps pour agir, en nettoyant, réparant, arrangeant le bâtiments. Mais pourquoi pas en chantant?

Merci déjà à tous ceux qui pourront venir aider!

Homélie du dimanche des rameaux

« Sang versé pour la rémission de nos péchés »

Par Ignace Plissart

 

Après l’écoute du récit de la passion, on ne peut s’empêcher de se poser trois questions : “De quoi le Christ est-il venu sauver les hommes ? », « Comment concrètement le Christ a-t-il procédé pour sauver les hommes ? « Quelle est la place des souffrances du Christ dans le salut des hommes ?

 

Passons à la première question : « De quoi le Christ Jésus est-il venu sauver les hommes ? »

Le message de l’Ange à Joseph (en Mat 1,21) nous en donne la réponse : Jésus  est venu « sauver son peuple du péché ». L’expression « la rémission de nos péchés » reprend la même idée.  On la retrouve dans Symbole des Apôtres,  dans le récit de l’Institution de la Cène, et dans la première prédication de Pierre au sortir du Cénacle.  

 

Ceci dit, que faut-il entendre par le terme « péché » ? Il se dégage, en observant les œuvres de Jésus que « sauver les hommes du péché » signifie :  « les libérer de leur cécité, de leur surdité, de leur mutisme, de leur sommeil, de leur paralysie, de l’infestation de leur cœur, de leur désespérance face à la mort, de leur besoin morbide de s’auto justifier en abaissant les autres, en le jugeant ; signifie encore de leur signifier le pardon gratuit de Dieu (Si ton cœur te condamne, sache que Dieu est plus grand que ton cœur ! I Jn), etc.  Comme vous pouvez le constater, le péché déborde largement l’ancienne définition du catéchisme qui le définissait comme une désobéissance délibérée, consciente et libre à la Loi divine.

 

Ceci acquis, notre questionnement rebondit : « Comment Jésus a-t-il procédé pour sauver les hommes du péché ? »

Son mode opératoire était multiple, divers et profondément humain. Jésus  ne recourait jamais à des formules magiques (c/ dans le Vaudou), ni à des rituels sacrés supposés agir « ex opere operato », ni à des prodiges (ceux qu’on lui attribue, le sont à tort). Jésus a sauvé ses contemporains par son regard aimant (avec le jeune riche), par son toucher compatissant (avec le lépreux), par sa parole d’autorité (avec l’homme habité d’un esprit impur), par cette question « Quel est ton nom ? » (avec l’homme habité de la Légion), par cet entretien impromptu (avec l’aveugle de la porte de Jéricho), par l’annonce du Royaume de Dieu qui vient (avec les foules), etc. Tous ces modes opératoires se résumaient en un seul mot : « En les aimant profondément, humainement, en vérité « 

 

En effet le seul souci de Jésus a toujours été d’aimer sans condition chaque homme quel qu’il est, et là où il est. Vous ne trouverez chez lui aucune trace de vengeance, de mépris, de susceptibilité, de revanche, de marchandage, et ce, malgré la perspective d’une mort infamante certaine.

 

Ceci nous ramène à la 3ième  question : «« Quelle est la place des souffrances du Christ dans le salut des hommes ? Les souffrances du Christ ne prennent sens qu’en lien avec toute sa vie et tout son ministère. Elles viennent authentifier le témoignage de son amour fou pour les hommes. Ce qui sauve les hommes, ce n’est pas du sang versé, mais le service fidèle de Jésus à Dieu et aux hommes, ses frères, jusqu’à son dernier souffle sur la croix.

 

Ceci nous amène à une 4ème  question : « Quelle est notre place, à nous chrétiens, dans le salut des hommes ?

L’œuvre du Christ Jésus se poursuit à travers le témoignage et la souffrance de « son Corps » (l’Église) que forment ces hommes et ces femmes qui se laissent rassembler en son nom et vivent, dans l’assurance de son pardon, et dans l’obéissance à son commandement d’amour  vécue dans la puissance de l’Esprit Saint :

 

Vous êtes, vous, le Corps du Christ, et membres chacun pour sa part. I Co 12,27

Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés, revêtez les sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur et de patience; supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement, si l’un a contre l’autre quelque sujet de plainte; le Seigneur vous a pardonné, faites de même à votre tour.  Col 3,12-13

 

L’œuvre de Jésus se poursuit dans le temps par la puissance de l’exemple de sa vie et de celle de son Corps, qu’est l’Église. Et la puissance de l’exemple de l’Église est fonction direct de sa persévérance à « se souvenir de sa mort… jusqu’à ce qu’il revienne dans sa gloire » I Co 11,23

 

Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et maître,

vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns les autres.

Car c’est un exemple que je vous ai donné,

pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi. Jn 13,14-15

 

C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres

qu’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples. Jn 13,35

 

En fait, à chaque Fraction du pain (assemblée eucharistie),  nous nous rappelons que Christ nous a aimés jusqu’à la mort, et nous nous engageons à mourir avec lui pour « la rémission des péchés » de nos contemporains, en les aimant à notre tour jusqu’à l’extrême.

Homélie du 4ème dimanche du carême

Le Fils de l’homme est venu non pour juger,

mais pour que le monde soit sauvé !

2Chr 36,14…23; Eph 2,4-10; Jean 3,14-21

Par Ignace Plissart

L’évangile de ce jour évoque un étrange épisode de l’Ancien Testament, celui d’un serpent d’airain qui avait pouvoir de guérir (Lire Nb 21,4-9).

Cet épisode constitue une infraction caractérisée à la Torah, et plus précisément au premier commandement du Décalogue ; il déroute nos frères Juifs (Israélites):

 

« Tu ne te feras aucune image sculptée,

rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut,

ou sur la terre ici-bas

ou dans les eaux au-dessous de la terre. » Ex 20,4

 

Alors que le décalogue interdit toute image sculptée, le Seigneur ordonne à Moïse d’en façonner une. Pourquoi le Seigneur Dieu enfreint-il sa propre loi ? Pourquoi ordonne-t-il à Moïse, ce qu’antérieurement il lui avait interdit de faire ?

Cette question laisse perplexes les adeptes du judaïsme.

Les chrétiens, quant à eux,  n’y voient pas vraiment de problème !

Primo, nous pensons qu’aucune loi divine n’est absolue, hormis ces deux commandements : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » et « Tu ne haïras pas ton prochain« . Et puis si Dieu est ce bon père, il ne peut que tolérer des exceptions à ses propres règles. Quel est le parent qui ne fait pas de même pour ses enfants !

 

Secundo, une loi qui était justifiée à une époque, peut ne plus l’être à une autre. Au temps où les Hébreux étaient tentés de vénérer les idoles en or massif des Cananéens, cet interdit avait toute sa raison d’être.

 

Tertio, nous pensons aussi qu’à travers cette transgression mineure, le Seigneur préparait les cœurs à en accepter une autre, beaucoup plus importante encore, celle de l’incarnation de la Sagesse de Dieu en Jésus. Jésus n’est-il pas l’image de Dieu ?

« Qui me voit, voit le Père, dit Jésus » Jn 14,19

 

Mais revenons au récit des petits serpents qui menaçaient les Hébreux. Ce récit nous enseigne deux choses :

La première : Que nous sommes tous sont grandement menacés par tous genres de morsures mortelles, celle de la haine, de la division, de la convoitise, de l’idolâtrie, etc.

Et la deuxième : Que pour nous vacciner de ces morsures mortels, il nous faut contempler celui qui nous a aimés jusqu’à l’extrême (Jésus en croix) et nous adjoindre à son Corps que forment ceux qui vivent de son Esprit et de sa Parole. Oui, nous avons besoin de contempler Jésus comme l’ont fait les saintes femmes au calvaire et de faire corps entre nous disciples de Jésus :

 

« Il y avait là de nombreuses femmes qui regardaient Jésus à distance,

celles-là même qui l’avaient suivi depuis la Galilée. » Mc 15,40

 

C’est ce que l’évangéliste nous dit à sa manière dans cette admirable formule :

« Le Fils de l’homme est venu non pas pour juger, mais pour que le monde soit sauvé. » Jn 3,17

 

Oui, le Fils de l’homme, tel un médecin, est venu pour que le monde soit sauvé, guéri, relevé, et il n’est pas venu pour le juger, le condamner, le châtier. Jésus en croix est le signe le plus clair de cette sollicitude de Dieu à l’égard d’une humanité profondément blessée, et incapable d’aimer par ses seules forces. Nous avons besoin de Jésus. « Jésus, tu es le seul vrai médecin de nos âmes et de nos corps ! »

 

Si l’évangile de ce jour s’était clôturé sur le verset que nous venons de citer : Le Fils de l’homme est venu non pour juger, mais pour que le monde soit sauvé », c’eut été parfait. Mais le verset qui lui fait suite semble tout remettre en question :

 

« Celui qui croit dans le Fils de l’homme échappe au jugement,  celui qui ne veut pas croire, est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Jn 3,18

 

Dans ce verset, Dieu semble retirer d’une main ce qu’il avait donné de l’autre. Alors qu’il s’était engagé à ne pas juger, et le voilà qu’il annonce un jugement. Alors quoi ?

Effectivement ce verset fait problème. Dans le passé, des chrétiens l’ont exploité pour fermer les portes du Royaume aux païens et aux incroyants, càd à ceux qui vivaient dans l’ignorance de Jésus, ou qui, le connaissant, ne lui reconnaissaient pas sa dignité de Fils Unique de Dieu.

Aujourd’hui ces chrétiens se font rares. N’empêche que beaucoup d’entre eux continuent de ressentir un malaise, écartelés entre la conviction profonde que le Royaume n’est fermé à aucun humain, et ce verset qui semble affirmer le contraire.

 

Pour retrouver la sérénité, et du même coup sauver la bonté divine, il nous faut examiner de plus près deux groupes de mots du verset incriminé : « être jugé » et « qui ne veut pas croire »

 

Concernant le premier groupe, la question suivante se pose : « Par qui est-il jugé, celui qui ne veut pas croire ?  » Le texte ne le précise pas !  Serait-il jugé par le Fils de l’homme ? Si c’était le cas, nous aurions là une contradiction dans les termes : simultanément le Fils de l’homme jugerait et ne jugerait pas. Alors par qui est-il jugé celui qui ne veut pas croire ? Mais par lui-même !  C’est lui qui se condamne et personne d’autre !  Le verset 19 confirme cette lecture:

 

« Et le jugement, le voici : Quand la lumière est venue dans le monde,

des hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. »

 

Quand je suis malade, si je refuse de le reconnaître, ou  m’obstine à refuser l’aide de celui qui pourrait m’aider, n’est-ce pas moi et moi seul qui me condamne à rester malade ou à sombrer dans la mort. Oui, le grand désir du Fils de l’homme est que chacun de nous guérisse, que chacun de nous vive pleinement. Imaginer le contraire s’oppose à une saine lecture de l’évangile ! Restons fermement attachés à cette conviction que le Fils de l’homme est venu pour que le monde soit sauvé, soit libéré.

 

Abordons le deuxième groupe de mots : « Se condamne celui qui ne veut pas croire ?

Première réflexion : Ceux qui ne connaissent pas Jésus, parce qu’ils ne l’ont jamais vraiment rencontré, peuvent difficilement « ne pas vouloir » croire en lui. Autrement dit la condamnation lié au fait de ne pas croire au Fils unique de Dieu ne les concernent pas.

Deuxième réflexion : Dans l’expression « celui qui ne veut pas croire », l’objet de la foi n’est pas précisé. Cela veut dire que la foi dont il est question dans ce verset, passe aussi et peut-être d’abord, à travers une obéissance à la  vie, aux appels de ma conscience, à cette part de divin qui m’habite, aux appels des petits, aux grands préceptes de ma tradition religieuse, etc. Autrement dit, un homme peut s’inscrire dans la foi en Jésus Fils unique de Dieu sans pour autant le connaître explicitement. Cette parole de Jésus, tirée du récit du Jugement dernier, nous le confirme :

 

« Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

Mt 25,40

Echos du souper de solidarité

Le souper de solidarité de la paroisse a eu lieu le 3 mars dans les locaux de la Braise. Ce fut un moment de convivialité à passer ensemble, l’occasion de partager et découvrir l’actualité des projets soutenus et savoir comment chacun peut aider ou passer un peu de temps pour soutenir ces projets.

Pour rappel, les projets soutenus par la paroisse sont:

  • Au Nord, le Service social de Cureghem qui accompagne des personnes en situation précaire, notamment des réfugiés, tant pour des papiers que pour des aides alimentaires ponctuelles par exemple.
  • Au Sud, nous avons soutenu pendant 10 ans l’école de Jardím Gramacho dans la banlieue de Rio. Depuis cette année, un nouveau projet a été choisi : l’association Petits Pas qui soutient le village de Shatshikumba dans la province du Kasaï Occidental en RD du Congo. Nous les avons choisis notamment parce qu’ils touchent à différents aspects du développement harmonieux et sûr des personnes, que ce soit la santé, l’alimentation, l’éducation, tant des jeunes que des adultes, qui sont traités en tant que responsables par exemple de l’habitat ou de l’agriculture. Tout cela nous semble porteur d’avenir et nous motive à agir ici pour pouvoir créer une relation de partenariat avec l’ASBL Petits Pas.

Pour avoir les informations complètes, rendez-vous sur la page de l‘équipe solidarité.

 

Réfugiés : comment mieux les accueillir ?

Le vicariat propose une brochure pour nous guider dans l’accueil des réfugiés. La brochure – gratuite – est disponible dès à présent en cliquant ici, sur demande auprès des responsables d’Unités Pastorales, ou via le Service Solidarité solidarite@vicariat-bruxelles.be / 02/ 533 29 60.

Depuis 2015, de nombreuses personnes migrent vers l’Europe à la suite de différentes guerres civiles, des situations politiques et économiques et de l’aggravation de conflits internationaux. Ne sachant obtenir directement un statut (réfugié, protection subsidiaire, et…) à travers les ambassades, les migrants sont obligés de rémunérer des passeurs pour se rendre sur le territoire de l’Union européenne, en prenant de grands risques.

La Foi chrétienne et l’accueil de l’étranger sont des réalités indissociables. Le pape François l’a montré dès son élection par un voyage sur l’île de Lampedusa, et l’a souvent répété devant les plus hautes autorités en Europe et dans le monde. « Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus-Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (Mt, 25, 35.43) ». Les évêques de Belgique lui ont emboité le pas par différentes initiatives.

Questions & réponses
Pour aider les communautés chrétiennes qui, à Bruxelles, se sentent concernées, la brochure clarifie les nombreuses questions. « Qui est qui ? » – « Qui fait quoi ? » Elle explique la procédure d’asile et propose des pistes pour « Comment aider et avec quel partenaire ? ».
On y trouve une liste de propositions pour aider à la constitution d’un groupe d’accueil en unité pastorale et les différentes manières d’entrer dans un bénévolat.
Une liste des associations d’aide de proximité est mentionnée ainsi que les manières de réaliser des dons en nature ou de proposer un logement à des conditions solidaires.

Infos pratiques
Contact presse : Père Tommy Scholtes s.j., Porte-parole francophone de l’Archevêché de Malines-Bruxelles, E-mail : t.scholtes@interdio.be & Gsm : 0475 67 04 27.

Dimanche Autrement de février

 

 

Nous ne sommes pas des marionnettes agitées par des ressorts contraires,

mais des vivants libres et responsables comme Dieu l’a voulu,

qui avons fait des choix sur notre route, dans des situations ordinaires ou extrêmes.

Le carême, route de 40 jours pour renaître, est un temps

pour cheminer ainsi, avec nos efforts et nos faiblesses.

 

 

Voilà le contexte de ce Dimanche Autrement, 2ème dimanche de carême.

A partir de l’évangile des tentations nous réfléchirons à la vraie liberté,

celle qui vient de la maîtrise de soi et du don de soi.

 

Veillée de Noël

Noël au St Esprit sera célébré dimanche soir à 18h (messe festive pour petits et grands, avec un conte pour les enfants) .

Si vous avez l’occasion de nous rejoindre dimanche soir, on vous invite à apporter:

– des denrées non périssables pour le service social de Cureghem que notre paroisse soutient cet Avent

Célébration du sacrement de confirmation

La célébration du sacrement de confirmation aura lieu cette année à l’église Saint-Joseph le 25 mai.

24 jeunes des paroisse du Saint-Esprit et de Saint-Joseph ont demandé à être confirmé. Cette célébration sera officiée par l’Abbé Benoît Hauzeur.

Ce sacrement est un temps fort dans le cheminement de foi des jeunes. Ils ont préparer cette messe ensemble à leur retraite fin avril. Ce sera une joie pour eux de pouvoir la partager avec vous.